C’est ben trop cher!

Année après année, on a de plus en plus de misère à joindre les deux bouts. Tout augmente. L’épicerie coûte de plus en plus cher, les loyers augmentent, le gaz a doublé, le métro et l’autobus ne sont plus accessibles, l’Hydro continue de nous saigner et les compagnies d’internet et de téléphone s’entendent pour faire exploser les prix. Tout augmente, mais pas nos salaires, ni le chômage, ni le BS, ni les prêts et bourses ou encore les pensions.  

Mais, comme on dit, on n’est pas toutes et tous dans le même bateau. Pendant qu’on s’appauvrit à grande vitesse, les patrons et les riches de ce monde s’enrichissent plus que jamais. Une chose est sûre, l’argent qu’on dépense ne disparait pas, il s’empoche. 

Ce qu’on vit actuellement ce n’est pas seulement une conséquence de la croissance économique, mais bel et bien du vol organisé. En profitant d’enjeux réels, comme les conséquences de la pandémie ou la guerre en Ukraine, les capitalistes haussent leurs prix bien au-delà de l’impact réel de l’inflation initiale. En faisant passer leurs profits avant les intérêts de la société, les riches révèlent leur nature de profiteurs de guerre, de profiteurs de crise.

Pendant ce temps, l’élite a décidé que de plonger le pays en crise économique était la meilleure manière de garder ses profits tout en ralentissant l’inflation. C’est quoi leur solution? Monter les taux d’intérêt des prêts et encourager les patrons à ne pas augmenter les salaires. Les riches s’en foutent si on crève de faim ou si on se retrouve à la rue, on ne vit juste pas sur la même planète.

On ne partage ni leurs intérêts ni leur monde. Plutôt qu’un gel des salaires on exige un gel des prix, plutôt qu’une hausse des taux d’intérêt on veut des augmentations de salaire, de l’aide sociale et du chômage, plutôt que de rêver à leurs profits on pense à nos vies.

Mais on est pas stupide. On sait bien que les élites et leurs gouvernements ne travaillent pas pour nous. On sait bien qu’ils ne nous feront pas de cadeaux. Ce qu’on veut, on doit l’exiger, le leur arracher. On est plus qu’eux, et par la force de nos voix et de nos gestes, par l’action collective le vent peut tourner.

Ceci est une invitation. Une invitation à en parler autour de vous, une invitation à l’action, une invitation à s’organiser pour changer une game dont on n’a jamais accepté les règles.

N’oublions pas, on est plus qu’eux!